[APB news] A. R. Hospitalisation à domicile: pas de raison de s’inquiéter
Un nouvel arrêté royal autorise la délivrance par l’hôpital d’une liste limitée de médicaments (principalement) hospitaliers au domicile du patient pour y être administrés. Ceci ne peut se faire qu’au cours de la période durant laquelle le patient aurait été traité s’il avait séjourné à l’hôpital.
Afin d’éviter aux patients de longs séjours à l’hôpital -et les coûts élevés que cela implique- pour leur administrer des antibiotiques spécifiques ou des médicaments oncologiques, les autorités ont récemment approuvé un arrêté royal relatif à l’hospitalisation à domicile. Ce texte de loi a suscité des inquiétudes chez certains pharmaciens d’officine, qui peuvent être rassurés.
Bien défini
L’A.R. n’autorise la délivrance et l’administration que d’un nombre limité de médicaments (hospitaliers) au domicile du patient. Il s’agit d’antibiotiques spécifiques ou de médicaments oncologiques à usage intraveineux ou intramusculaire et de médicaments d’accompagnement spécifiques (par exemple, un anesthésique). Bien souvent, ces médicaments ne sont remboursables que dans les hôpitaux. De plus, ils ne peuvent être livrés au domicile du patient et administrés que pendant la période de traitement qui aurait autrement dû avoir lieu à l’hôpital.
Il ne s’agit donc pas d’autoriser les hôpitaux à fournir des médicaments courants aux patients ambulatoires. Cette tâche reste du ressort du pharmacien d’officine. Nous continuerons bien sûr à suivre de près cette question et nous vous demandons d’y prêter également attention. Faites-nous savoir si vous remarquez quoi que ce soit en dehors de ce champ d’application spécifique et bien défini. L’APB continue également de plaider pour que le pharmacien d’officine puisse consulter de manière transparente et de préférence numérique la liste des médicaments qui ont été ou sont administrés à (ou venant de) l’hôpital.
L’inverse aussi
L’APB continue aussi d’œuvrer pour que certains médicaments, qui ne sont aujourd’hui remboursés et délivrés qu’en milieu hospitalier, puissent à terme l’être également en officine, ce qui en améliorerait l’accessibilité et la continuité pour les patients.